Autrefois, parler anglais était tout au mieux un avantage facultatif. Aujourd’hui, après être passé à l’ère de la mondialisation, ne pas parler anglais est souvent considéré comme désavantageux sur le marché du travail. Et, suivant la profession exercée, ne pas être bilingue s’avère même un handicap. Bon nombre de secteurs privilégient le personnel parlant couramment l’anglais.
Qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, l’anglais est en phase de devenir la langue internationale, celle qu’il faudra parler — au même titre que le français — dans le monde de demain. De nombreux parents l’ont compris, c’est pourquoi ils choisissent de prodiguer une éducation bilingue à leurs enfants, et ce parfois dès la maternelle.
L’anglais : une matière comme les autres ?
Les années de recul sur la façon dont procède l’éducation nationale montrent clairement les limites de l’enseignement des langues comme des matières ordinaires. Même en les enseignant à partir du CP, rares sont les élèves qui terminent leurs études en maîtrisant une langue étrangère.
Le constat est simple à faire : une langue vivante ne s’apprend pas comme l’histoire, les sciences naturelles ou les mathématiques. Pour qu’un enfant apprenne l’anglais (ou tout autre langage), il faut le lui faire parler et écouter quotidiennement, par la méthode de l’« immersion ».
L’enseignement scolaire basique est insuffisant ; les parents s’en rendent compte et choisissent l’option de l’enseignement bilingue via des écoles bilingues du type de bilingualschoolparis à Paris.
Comment fonctionne l’enseignent bilingue ?
Au lieu d’assurer les leçons des différentes matières dans une seule langue (le français), on les dispense dans deux langues. L’élève pourra alors apprendre les mathématiques ou l’histoire-géographie aussi bien en français qu’en anglais, et recevra des cours d’approfondissement des deux langues afin de maîtriser leur grammaire et leur orthographe. Ainsi, au sortir de sa scolarité, l’enfant aura de grandes chances de maîtriser l’anglais, sans même avoir à s’expatrier une année à l’étranger ou devoir travailler d’arrachepied pour se perfectionner dans la langue.
Plus l’enfant est intégré tôt dans ce mode d’enseignement, mieux c’est. Un enfant jeune est plus « malléable » et fonctionne par mimétisme ; cela rend son apprentissage de l’anglais beaucoup plus facile que lorsqu’il a déjà atteint le stade de l’adolescence, ou l’âge adulte.